Depuis plusieurs années déjà, le job des directions financières ne se résume plus à clôturer les comptes, elles pilotent la performance, sécurisent les risques et impulsent la stratégie digitale. Selon PwC et la DFCG, 45 % des directions financières françaises prévoient d’intensifier leurs investissements dans la digitalisation en 2025. Derrière ce virage, un impératif : transformer la fonction finance pour qu’elle devienne créatrice de valeur, non simple centre de coûts.
La transformation digitale de la fonction finance : un chemin déjà bien tracé
Depuis dix ans la direction financière française a basculé d’une logique de « gardien des comptes » à celle de copilote stratégique.
Le terrain l’explique : la crise sanitaire a généralisé les clôtures 100 % à distance, l’inflation a rappelé l’importance du cash et la réglementation extra-financière (CSRD, taxonomie verte) impose des reportings nouveaux.
De plus en plus de DAF prévoient d’intensifier leurs investissements digitaux, et une majorité d’entre elles externalisent déjà un processus financier, tout en cherchent à automatiser le reste.
Le marché de la RPA suit : il devrait franchir le milliard d’euros en France avant 2030 si la croissance annuelle se maintient au-delà de 40 % .
Dans ce contexte, la fonction finance ne peut plus se contenter d’empiler des modules ERP. Elle doit orchestrer données, outils et talents dans une démarche globale : stratégie, aide au choix de solutions, AMOA, conduite du changement, PMO et amélioration continue.
Faut-il encore savoir comment chaque brique s’enchaîne pour donner une trajectoire cohérente à la transformation.
Conseil en stratégie finance : repenser la fonction pour créer de la valeur
La première question n’est pas « quel outil », mais « quel rôle pour la finance ». Dans cette réflexion, le conseil stratégique aide à :
- Redéfinir la mission : co-pilotage de la stratégie, reporting extra-financier, allocation du capital.
- Instaurer une gouvernance de donnée fiable : un socle unique pour décision rapide.
- Poser une feuille de route numérique : ERP cloud, EPM, RPA, IA générative.
Lorsque la finance passe du rôle de gardien des chiffres à celui de copilote business, les projets outils trouvent naturellement leur justification.
Aide au choix finance : sécuriser projets outils et technologies
Aujourd’hui, l’offre logicielle foisonne. ERP cloud, EPM SaaS, plateformes low-code, solutions RPA… les DAF et leurs problématiques séduisent les éditeurs.
FrenchWeb rappelle que 85 % des grandes entreprises françaises ont déjà implémenté la RPA et que le marché croît encore de 28 % par an.
Sélectionner la bonne solution suppose ici :
- Des ateliers de cadrage métier : aligner le cahier des charges sur les processus réels.
- Un scoring objectif : coût TCO, couverture fonctionnelle, sécurité, roadmap éditeur.
- Des scénarios de déploiement : Big Bang vs montée en charge par lots.
Une démarche qui réduit les dépassements budgétaires et évite les « usines à gaz » inadaptées.
AMOA Finance : faciliter la conduite de projet et l’adoption des outils
Une fois l’outil choisi, la réussite dépend de l’appropriation. A titre d’exemple, la plupart des projets ERP échouent partiellement faute de conduite du changement adaptée. Le rôle de l’AMOA est ici de :
- Traduire le besoin métier en spécifications.
- Piloter les intégrateurs, tester, recetter.
- Accompagner les utilisateurs : formations courtes, ambassadeurs internes, FAQ.
Un financeur adopte réellement l’outil quand il constate un gain au quotidien : automatisation d’une réconciliation, reporting à jour, workflows simplifiés.
Revue des processus finance : optimiser et automatiser pour gagner en performance
La majorité des entreprises françaises externalisent déjà au moins un process financier. Partant de ce constat, automatiser ce qui reste en interne devient alors critique. Les étapes clés :
- Cartographier les flux : Procure-to-Pay, Order-to-Cash, Record-to-Report.
- Mesurer : temps cycle, erreurs, relances.
- Automatiser : RPA pour la saisie, OCR + IA pour la facture, workflow no-code pour la validation.
Le retour ? Des clôtures accélérées, moins d’écarts et une libération de temps pour l’analyse.
Pilotage & gestion de projet financière : garantir la performance des programmes
Plus le portefeuille se diversifie (ERP, RPA, EPM), plus le PMO financier devient indispensable. A savoir que, dans les organisations sans PMO, 1 projet sur 3 termine avec un dépassement budgétaire supérieur à 20 %.
Le pilotage métier-IT apporte :
- Des indicateurs partagés : coût réel vs budget, jalons, risques, valeur business.
- Un arbitrage rapide : stop, go, re-scoping.
- Une gouvernance continue : comité de pilotage, reporting, plan de charge.
La fonction finance, ainsi outillée, peut démontrer le ROI de chaque initiative.
Une approche structurée et globale, du conseil stratégique à la mise en œuvre opérationnelle
Réussir une transformation finance moderne suppose donc d’aligner la réflexion stratégique, la sélection des outils, l’AMOA, l’optimisation des processus et un pilotage projet rigoureux. Sans cette chaîne continue, la digitalisation tourne vite au mille-feuille d’applications.
Un partenaire spécialié comme SQORUS accompagne les entreprises à chaque étape pour bâtir une fonction finance moderne, digitale et créatrice de valeur.
Concrètement, les consultants stratèges d’un cabinet de conseil redéfinissent la mission de la finance. Les experts « Aide au choix » sécurisent les appels d’offres et comparent les ERP cloud, EPM et solutions RPA grâce à un référentiel marché tenu à jour. Les équipes AMOA traduisent le besoin métier en spécifications, orchestrent les intégrateurs, gèrent les tests et forment les utilisateurs. Les spécialistes process identifient les goulots, automatisent la saisie par RPA et mettent en œuvre des dashboards Power BI.
Enfin, le PMO financier suit budgets, risques et création de valeur dans la durée .
Cette approche évite l’effet tunnel. Les dirigeants disposent d’indicateurs temps-réel, les équipes gagnent du temps d’analyse et la direction financière se transforme en copilote stratégique capable de parler trésorerie, développement durable et intelligence artificielle dans la même réunion. Et la création de valeur, hier promise, devient mesurable.